La troupe de théâtre des Môdits

La troupe des Môdits est ancrée dans les racines valaisannes depuis plus de 40 ans. Faire rire, c’est ce qu’ils aiment et c’est ce que le public attend d’eux.


Evénements marquants

1982 – Création de la troupe de Chermignon

2000 – Création officielle de la Compagnie des Môdits

2003 – Entrée dans la FSSTA

2004 – Obtention du prix culturel de la Commune de Chermignon

2007 – 25 ans des Môdits

Impressions

La Compagnie Les Môdits, créée en 1982, puise ses racines dans la tradition théâtrale villageoise qui, d’aussi loin qu’on se souvienne, a toujours existé à Chermignon. Bien que née officiellement le 9 juin 2000, la troupe Les Môdits s’est vu poursuivre son aventure grâce à quelques mordus atteints par le virus du théâtre. Aujourd’hui, ils sont plus d’une trentaine de membres, de tous âges, qui perpétuent et étoffent cette même tradition par des créations originales, par des comédies, par la création d’ateliers théâtrales, par des participations aux projets d’autres troupes, et, enfin par des participations à des courts-métrages et autres séries tournées dans la région.

Depuis 2003, Les Môdits appartiennent à la Fédération suisse du théâtre amateur (FSSTA), ce qui permet à ses membres de parfaire leur formation dans divers ateliers animés par des professionnels. L’association honorera en 2007 la troupe du brigadier, après 25 ans de fidélité sur les planches.

En 2004, Les Môdits ont obtenu le prix culturel de la Commune de Chermignon : une belle reconnaissance pour l’ensemble de leurs spectacles et pour leurs projets de formation théâtrale en faveur de la jeunesse. Victime de leurs succès, ils ont confié les ateliers-théâtre à une nouvelle structure Les Zygomatiques, fondée par  Monique Bagnoud Goupil, afin de se concentrer sur les spectacles. 

Chaque année et demie, la troupe monte une pièce qu’elle prépare neuf mois à l’avance, à raison d’une répétition par semaine. Le rythme s’accélère à l’approche des représentations. En même temps que le trac grimpe… C’est qu’à chaque fois, ils attirent plus d’un millier de spectateurs en seulement huit représentations.

La philosophie des Môdits tient en un mot : autonomie. Chaque membre peut, selon ses aptitudes et ses goûts, découvrir toutes les facettes d’un spectacle, écriture, mise en scène, décors, éclairages, costumes. Philosophie féconde, qui a déjà produit un acteur professionnel, un scénariste, une élève du Conservatoire et deux élèves de l’école du cirque.

Sinon, l’appellation des Môdits provient moins de l’action de déclamer des mots sur une scène, que des frasques adolescentes des responsables actuels de la compagnie pour lesquelles leurs parents et grands-parents avaient pris l’affectueuse coutume de les traiter de « maudits ».

Dans leurs plus belles pages, citons Adelaïde de Chermignon, écrit et mis en scène par Maurice Zermatten, Anaïs, écrit et mis en scène par un collectif des Môdits, Ljubav-gitan, court-métrage de Viviane Bonelli et enfin quelques comédies « collant » à l’air du temps, dont Entre deux Maires (2004) de Dany Toussaint ou Un réveillon à la montagne (2010) d’Yvon Taburet.

Laissons à Christian Mabillard, vice-président et metteur en scène, le mot de la fin : « Le succès de notre troupe se ressent dans notre passion du théâtre, notre investissement personnel et se propage contagieusement par la profonde amitié qui lie nos membres. »

On veut du rire!

« Les Môdits ont leur style et leur public. Les gens viennent pour rire. » Daniel Petit-Jean, ancien Président de la troupe